- EAN13
- 9782914610179
- ISBN
- 978-2-914610-17-9
- Éditeur
- Archives contemporaines
- Date de publication
- 18/01/2002
- Nombre de pages
- 264
- Dimensions
- 21 x 13,5 x 1,6 cm
- Poids
- 342 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 996.211
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le malentendu Pacifique
des premières rencontres entre Polynésiens et Anglais et de ce qui s'ensuivit avec les Français jusqu'à nos jours
De Jean-François Baré
Archives contemporaines
Offres
Résumé :
Voici le Tahiti des années 198 , archipels perdus au fin fond de l’immense Pacifique. Qu’est-ce qu’être Tahitien ? « Une souche de cocotier qui sort de la terre », comme le disait un jour son ami Ruroa à l’auteur, sceptique? Parce que des Anglais, des Américains, des Chinois, des Français nés à Tahiti y avaient fait souche, étaient-ils pour autant Tahitiens ? Est-ce appartenir à l’Eglise protestante, paradoxalement dernier rempart de l’identité ? Est-ce être citoyen français ? Si l’identité polynésienne actuelle et hétérogène, ambiguë, si les communautés autochtones de Tahiti sont devenues étrangères chez elles, c’est certes à la suite d’un processus colonial classique. L’histoire montre pourtant que bien avant la colonisation, dès la « découverte » de Tahiti, dès les premiers échanges, le malentendu s’instaure comme règle de la communication. Hawaii, souvent mentionné, connaît de semblables péripéties. Tout commencerait alors en juin 1766 dans le dock de Deptford, en aval de Londres, alors qu’on arme une frégate en partance pour ce qu’on croit toujours être le continent austral, frégate que les Tahitiens allaient comparer à une île flottante.
Voici le Tahiti des années 198 , archipels perdus au fin fond de l’immense Pacifique. Qu’est-ce qu’être Tahitien ? « Une souche de cocotier qui sort de la terre », comme le disait un jour son ami Ruroa à l’auteur, sceptique? Parce que des Anglais, des Américains, des Chinois, des Français nés à Tahiti y avaient fait souche, étaient-ils pour autant Tahitiens ? Est-ce appartenir à l’Eglise protestante, paradoxalement dernier rempart de l’identité ? Est-ce être citoyen français ? Si l’identité polynésienne actuelle et hétérogène, ambiguë, si les communautés autochtones de Tahiti sont devenues étrangères chez elles, c’est certes à la suite d’un processus colonial classique. L’histoire montre pourtant que bien avant la colonisation, dès la « découverte » de Tahiti, dès les premiers échanges, le malentendu s’instaure comme règle de la communication. Hawaii, souvent mentionné, connaît de semblables péripéties. Tout commencerait alors en juin 1766 dans le dock de Deptford, en aval de Londres, alors qu’on arme une frégate en partance pour ce qu’on croit toujours être le continent austral, frégate que les Tahitiens allaient comparer à une île flottante.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Paroles d'experts - études sur la pensée institutionnelle du développement, études sur la pensée institutionnelle du développementJean-François BaréKarthala29,00
-
Le dernier des derniers, la vie extraordinaire de l'anthropologue anglais Tom HarrissonJudith M. HeimannOctares25,00
-
Sable rouge, Une monarchie du nord-ouest malgache dans l'histoireJean-François BaréL'Harmattan31,00
-
L'ÉVALUATION DES POLITIQUES DE DÉVELOPPEMENT, Approches pluridisciplinairesJean-François BaréL'Harmattan31,50
-
Regards Interdisciplinaires sur les Politiques de DéveloppementJean-François BaréL'Harmattan33,00
-
TERREUR ET SACRIFICE - UNE APPROCHE ANTHROPOLOGIQUE DU GENOCIDE RWANDAIS, une approche anthropologique du génocide rwandaisChristopher Charles TaylorOctares22,87