- EAN13
- 9782262010478
- ISBN
- 978-2-262-01047-8
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 1994
- Nombre de pages
- 265
- Dimensions
- 23 x 14 x 2,3 cm
- Poids
- 387 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La biographie de celui qui servit quatre régimes successifs tout en restant fidèle à ses idées.
Il était important qu'une biographie fût enfin consacrée au comte Molé (1781-1855), figure marquante de l'Empire, de la Restauration, de la Monarchie de Juillet et de la IIe République. Fils du président Molé de Champlâtreux qui fut guillotiné, il servit Napoléon qui le nomma au Conseil d'Etat, puis le fit successivement préfet de la Côte-d'Or, directeur des Ponts et Chaussées et Grand Juge (ministre de la Justice). Il fut ensuite ministre de Louis XVIII avant de passer à une opposition modérée. Louis-Philippe le nomma ministre des Affaires étrangères, puis Premier ministre (1836-1839). Député sous la IIe République, il fut l'un des fondateurs du "parti de l'Ordre".Jean d'Ormesson dépeint Mathieu Molé dans "La Douane de mer" comme un conservateur opportuniste et sceptique, un "éternel rallié". Le journal "Le Siècle" le qualifia d'"adorateur de tous les soleils". Son adversaire privilégié, Guizot, et le petit groupe des "doctrinaires" furent féroces, l'accusant d'être léger et inconstant. Pourtant, le comte Molé, séducteur et séduisant, fut l'homme d'une triple fidélité à Napoléon, qu'il servit en 1814 jusqu'à la dernière minute alors que tant d'autres le trahissaient ; à ses idées : ordre et élitisme ; à une femme : Cordélia de Castellane, qui fut aussi un grand amour de Chateaubriand. Car le souvenir de Molé est inséparable de celui de l'écrivain, l'un de ses proches amis au début du siècle dans le salon de Pauline de Beaumont, avant que la méfiance puis une sorte de haine les séparent.
Il était important qu'une biographie fût enfin consacrée au comte Molé (1781-1855), figure marquante de l'Empire, de la Restauration, de la Monarchie de Juillet et de la IIe République. Fils du président Molé de Champlâtreux qui fut guillotiné, il servit Napoléon qui le nomma au Conseil d'Etat, puis le fit successivement préfet de la Côte-d'Or, directeur des Ponts et Chaussées et Grand Juge (ministre de la Justice). Il fut ensuite ministre de Louis XVIII avant de passer à une opposition modérée. Louis-Philippe le nomma ministre des Affaires étrangères, puis Premier ministre (1836-1839). Député sous la IIe République, il fut l'un des fondateurs du "parti de l'Ordre".Jean d'Ormesson dépeint Mathieu Molé dans "La Douane de mer" comme un conservateur opportuniste et sceptique, un "éternel rallié". Le journal "Le Siècle" le qualifia d'"adorateur de tous les soleils". Son adversaire privilégié, Guizot, et le petit groupe des "doctrinaires" furent féroces, l'accusant d'être léger et inconstant. Pourtant, le comte Molé, séducteur et séduisant, fut l'homme d'une triple fidélité à Napoléon, qu'il servit en 1814 jusqu'à la dernière minute alors que tant d'autres le trahissaient ; à ses idées : ordre et élitisme ; à une femme : Cordélia de Castellane, qui fut aussi un grand amour de Chateaubriand. Car le souvenir de Molé est inséparable de celui de l'écrivain, l'un de ses proches amis au début du siècle dans le salon de Pauline de Beaumont, avant que la méfiance puis une sorte de haine les séparent.
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