- EAN13
- 9791090429031
- ISBN
- 979-10-90429-03-1
- Éditeur
- Panthéon-Assas
- Date de publication
- 10/01/2012
- Collection
- SC. JUR & POL.
- Nombre de pages
- 360
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,4 cm
- Poids
- 429 g
- Code dewey
- 340.1
- Fiches UNIMARC
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Le peuple et l'idée de norme
Sous La Direction De Pierre Mazeaud Et Catherine Puigelier
Édité par Académie des sciences morales et politiques
Panthéon-Assas
Sc. Jur & Pol.
Offres
Le peuple et l’idée de norme ». Un parlementaire ne saurait saisir sans un minimum d’appréhension une telle alliance. Inconsciemment, il pourrait avoir l’impression d’être un tiers importun, qui aurait vocation soit à être trop proche du peuple en ne respectant pas l’idée de norme, soit à être trop proche de la norme, en ne respectant pas la volonté du peuple.
Depuis la Révolution, la République française a édicté une formule parfaite unissant le Parlement, le peuple et l’idée de norme : « la loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir, personnellement ou par leurs représentants, à sa formation » expliquent les premières lignes de l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Dès lors, si la loi est le produit de la volonté générale, comme la première des sources du droit selon Rousseau, alors la loi est la première des normes.
Elle doit donc être élaborée par le peuple, par la voix de ses représentants.
Face à la majesté de cette formule, comment expliquer que le parlementaire puisse douter ? C’est que, comme Jean Foyer en a été lui-même le « témoin engagé », le 20e siècle aura été le siècle de la contestation du pouvoir législatif.
Depuis la Révolution, la République française a édicté une formule parfaite unissant le Parlement, le peuple et l’idée de norme : « la loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir, personnellement ou par leurs représentants, à sa formation » expliquent les premières lignes de l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Dès lors, si la loi est le produit de la volonté générale, comme la première des sources du droit selon Rousseau, alors la loi est la première des normes.
Elle doit donc être élaborée par le peuple, par la voix de ses représentants.
Face à la majesté de cette formule, comment expliquer que le parlementaire puisse douter ? C’est que, comme Jean Foyer en a été lui-même le « témoin engagé », le 20e siècle aura été le siècle de la contestation du pouvoir législatif.
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