- EAN13
- 9791037036148
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 19/07/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Hermann 30,00
Créer artificiellement la vie, cette utopie qui alimente l’imagination de
l’homme depuis toujours s’est transformée en réalité concrète à partir du
XVIIIe siècle, lorsque la science a commencé à enquêter sur le mécanisme de la
génération. Emmanuel Betta, qui en 2006 étudiait avec Animare la Vita le débat
qui s’est développé au XIXe siècle à propos de la procréation, reconstruit ici
l’histoire de la reproduction artificielle chez l’homme, des premières
expériences de l’abbé Spallanzani à la mise au point de solutions efficaces
entre les XVIIIe et XIXe siècles, jusqu’aux développements les plus récents de
l’ingénierie génétique. La reproduction artificielle a ouvert de nouvelles
perspectives qui opposent les finalités thérapeutiques pour les soins de la
stérilité aux utopies eugénistes qui visent à remodeler l’humanité. Si, dès la
fin du XIXe siècle, le Saint-Office a exprimé sa condamnation radicale, le
débat entre juristes et hommes de sciences, politiques et théologiens,
institutions laïques et religieuses n’a connu aucune interruption : au
contraire, il est aujourd’hui encore bien vivant.
l’homme depuis toujours s’est transformée en réalité concrète à partir du
XVIIIe siècle, lorsque la science a commencé à enquêter sur le mécanisme de la
génération. Emmanuel Betta, qui en 2006 étudiait avec Animare la Vita le débat
qui s’est développé au XIXe siècle à propos de la procréation, reconstruit ici
l’histoire de la reproduction artificielle chez l’homme, des premières
expériences de l’abbé Spallanzani à la mise au point de solutions efficaces
entre les XVIIIe et XIXe siècles, jusqu’aux développements les plus récents de
l’ingénierie génétique. La reproduction artificielle a ouvert de nouvelles
perspectives qui opposent les finalités thérapeutiques pour les soins de la
stérilité aux utopies eugénistes qui visent à remodeler l’humanité. Si, dès la
fin du XIXe siècle, le Saint-Office a exprimé sa condamnation radicale, le
débat entre juristes et hommes de sciences, politiques et théologiens,
institutions laïques et religieuses n’a connu aucune interruption : au
contraire, il est aujourd’hui encore bien vivant.
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