- EAN13
- 9782749922577
- Éditeur
- Michel Lafon
- Date de publication
- 06/03/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dors, demain ça ira mieux
3 ans dans l'engrenage des hôpitaux psychiatriques
Lucie Monnac
Michel Lafon
À 19 ans, Lucie est promise à un bel avenir dans lemilieude la haute
restauration, lorsqu'elle plonge dans ladépression. À la suite d'un événement
douloureux, elle tente de mettre fin à ses jours pour se libérer du poids de
sa peine et de l'incompréhension de son entourage. Une fois, puis deux. C'est
après sa seconde tentative de suicide qu'elle se retrouve incarcérée en
hôpital psychiatrique et qu'elle croise le chemin d'un psychiatre qui pose des
mots sans appel sur son mal: «colérique», «impulsive», «schizophrénie»,
«bipolarité», dit-il à ses parents tandis qu'il l'assomme de médicaments.
«Lucie est irrécupérable.» Tout cela est faux. Elle a seulement eu une
dépression post-traumatique mal soignée. Pendant 3 ans, on lui infligera des
médications lourdes, de l'isolement et des narcoses (procédé apparenté aux
électrochocs interdit en France sans l'autorisation du malade). Lucie s'en est
sortie grâce à sa jeunesse et à sa force, qui lui ont donné le courage de
s'enfuir lorsqu'elle en a eu l'opportunité et de redevenir ce qu'elle était,
une jeune femme «normale», et surtout libérée des médicaments. Son histoire
met en lumière les dangers de la médicalisation à outrance et des codes de la
psychiatrisation. Elle nous alerte sur les pratiques barbares en vigueur mais
aussi sur le fait que l'entourage est soumis au sacro-saint diagnostic médical
et à la surpuissance de la médecine.
restauration, lorsqu'elle plonge dans ladépression. À la suite d'un événement
douloureux, elle tente de mettre fin à ses jours pour se libérer du poids de
sa peine et de l'incompréhension de son entourage. Une fois, puis deux. C'est
après sa seconde tentative de suicide qu'elle se retrouve incarcérée en
hôpital psychiatrique et qu'elle croise le chemin d'un psychiatre qui pose des
mots sans appel sur son mal: «colérique», «impulsive», «schizophrénie»,
«bipolarité», dit-il à ses parents tandis qu'il l'assomme de médicaments.
«Lucie est irrécupérable.» Tout cela est faux. Elle a seulement eu une
dépression post-traumatique mal soignée. Pendant 3 ans, on lui infligera des
médications lourdes, de l'isolement et des narcoses (procédé apparenté aux
électrochocs interdit en France sans l'autorisation du malade). Lucie s'en est
sortie grâce à sa jeunesse et à sa force, qui lui ont donné le courage de
s'enfuir lorsqu'elle en a eu l'opportunité et de redevenir ce qu'elle était,
une jeune femme «normale», et surtout libérée des médicaments. Son histoire
met en lumière les dangers de la médicalisation à outrance et des codes de la
psychiatrisation. Elle nous alerte sur les pratiques barbares en vigueur mais
aussi sur le fait que l'entourage est soumis au sacro-saint diagnostic médical
et à la surpuissance de la médecine.
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