Du Plomb dans les poils, Une Saint-Hubert en Limousin
EAN13
9791035305673
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Du Plomb dans les poils

Une Saint-Hubert en Limousin

Geste Éditions

Indisponible

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Des chasseurs sont victimes de meurtres inexplicables dans la forêt
Limousine...

Nicolas, jeune avocat parisien, est invité à fêter la Saint-Hubert avec sa
famille, au cœur de la forêt Limousine. Peu de temps après son arrivée, un
chasseur est tué, écrasé par un arbre lors d’une tempête. On pense que c’est
un accident mais deux membres du groupes sont ensuite retrouvés morts...
Nicolas décide de mener son enquête. Lui qui était totalement étranger au
monde la chasse, il s’immisce petit à petit dans ce milieu pour en connaître
les rouages. Très vite il comprend que tous ces événements ne sont pas le
fruit du hasard.

Nicolas, un jeune avocat, arrivera-t-il à mettre à jour les mystères qui
pèsent sur ce milieu ? Un polar régional qui vous mènera dans les recoins les
plus sombres du Limousin !

EXTRAIT

La chasse revient au lancer, glisse le long de l’étang, et c’est un magnifique
brocard qui s’enfile très exactement sur la coulée modèle à quinze mètres de
Nicolas au garde-à-vous. Pas question de tirer puisqu’on ne tire que 1 brocard
sur cette traque et que la mort du chevreuil vient d’être annoncée. Dura lex,
sed lex. Et surgit du buisson une amazone échevelée, débraillée, un sein à
l’air, vociférant, claquant du fouet.
— Arrête ! Arrête !
C’est Marie-Sabine de Mottenfleur dans ses oeuvres.
Retrouvailles aux voitures. Marie-Sabine est recoiffée, rhabillée, relissée,
reposée.
— C’est vrai qu'elle a de beaux restes, se dit Nicolas. Mais je suis là pour
chasser le chevreuil, pas le cougar.
Silvère semble satisfait de sa matinée : 2 sangliers, 1 chevreuil, peut-être
deux sous réserve de recherche au sang, un renard (discrètement tiré par
Plasmes). Ce n’est finalement pas si mal.
— Alors, Mr Letour, vous vous êtes rattrapé. Vous l’avez eu, votre chevreuil,
dit Silvère.
— Mais vous savez, ajouta Marie-Sabine, ce n’est pas l’animal de chasse que
vous avez tiré. C’est un change.
— Vous ne pouvez pas parler comme tout le monde ? Je sais pas ce que c’est,
j’ai pas bien vu. J’ai juste vu le cul blanc, j’ai tiré. Et le plus fort,
c’est que je l’ai pas retrouvé.
— Quoi ! ! ! Co… Co… Comment ? ? ?
— Il est tombé au coup de fusil mais il s’est relevé. Il est parti comme un
fou et je peux vous dire qu’il en a cassé du bois. C’était un costaud,
sûrement un gros mâle.
— Attendez… répétez-moi ça…
— Quand il est tombé, j’ai cru que je l’avais eu. C’est pour ça que j’ai
corné. C’est bien ce qu’il fallait faire, non ?
— Mais je rêve ! Vous l’avez corné et vous ne l’avez pas tué, même pas
identifié, et nous avons laissé filer le grand brocard de Marie-Sabine, et
sous le fusil de Nicolas ! ! !
— J’ai cru que je l’avais eu quand il est tombé.
— Et puis ?
— Et puis, on y est allé voir, avec Plasmes. Il n’y avait pas de sang et la
balle est plantée dans l’arbre. Elle y est toujours, c’est Plasmes qui l’a
trouvée. Il a aussi trouvé un pochon de girolles, tout blanc, accroché dans
les ronces.
— Mais… Mais … ba…balbutie Silvère devenu vert.
— Et puis ça. Ca serait pas un bouton de veste de chasse ?
— Oh ! Nom de Dieu ! ! ! Bobol, tu as ton portable ? Appelle vite Brigou pour
savoir si ça va, s’il n’a pas perdu un bouton ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jean-Louis Boudrie, de vieille souche limousine, s’inscrit dans l’estimable
tradition des Médecins-Ecrivains-Chasseurs, avec une dévotion particulière
pour la dermatologie et la bécassine au chien d’arrêt. Il s’inspire des mille
et une anecdotes de cette double vie pour écrire quelques petites nouvelles
(Plumes de Novembre, Cahiers Robert Margerit) et ce polar de terroir, Du plomb
dans les poils. Originaire de Châlus, il vit à Limoges.
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